Porter une chaussette de compression n’est pas toujours une partie de plaisir ! Pourtant, elles vont aider à lutter contre la sensation de lourdeur, de fourmillement et dans certains cas plus extrêmes, l’apparition d’œdème, de varice ou de thrombose veineuse.
Il est important de bien choisir son modèle, de l’adapter à sa pathologie et à ses besoins. Que ce soient des collants, des bas ou des chaussettes, ils comportent différents niveaux de compression. Voici quelques conseils pour bien choisir le niveau de compression de vos chaussettes !
Pourquoi porter des chaussettes de compression ?
Les chaussettes de compression sont réalisées avec un tricotage spécifique qui va venir subtilement comprimer la jambe avec plus ou moins de fermeté - du genou à l’orteil - pour permettre ainsi une meilleure circulation du sang dans les veines, et faciliter le retour veineux vers le cœur. Cette stimulation de la circulation sanguine va générer une diminution des gonflements et de la fatigue accompagnée d’une agréable sensation de jambes légères à la fin de la journée.

Il faut bien faire la distinction entre chaussettes de contention et de compression ! Bien souvent, les deux termes sont employés de manière indifférenciée, et l’on parle même de contention pour désigner… des articles de compression. La différence majeure entre la compression et la contention se situe dans la répartition de la pression. La compression exerce une pression progressive, que la jambe soit au repos ou en action, qui va en s’accentuant du mollet jusqu’au pied. La contention passe par le port de bandes ou mi-bas peu élastiques, voire pas du tout, et fonctionne de manière passive : au repos, ces bandes n’exercent que très peu de pression. Au moment de la contraction musculaire, pendant la marche, elles génèrent en revanche une forte pression, constante quel que soit l’endroit de la jambe où elle s’exerce.
Comment choisir sa chaussette de compression ?
Lorsque nos jambes sont enflées – par la chaleur, l’effort ou les transports - la chaussette de compression va apporter soulagement et confort ! Le travail de pression exercé sur le muscle va faciliter le retour veineux, diminuer les gonflements et le risque d’apparition de caillots sanguins.
La chaussette de compression va également aider à prévenir tout risque de lésions chez les sportifs. Avant de choisir son modèle, il faut vérifier l’intensité de compression et l’utilisation que l’on souhaite en faire.
Les chaussettes Sockwell
Fini, les chaussettes classiques, place à la fantaisie ! Depuis 2008, Sockwell est LE spécialiste de la fabrication de chaussettes de compression combinant un savant mélange de laine mérinos et de bambou. Une gamme pour homme et femme, élégante, confortable et durable qui possède jusqu’à 4 zones de compression qui vont venir stimuler la circulation sanguine. Entre mélange harmonieux de teintes paisibles et couleurs tendances, Sockwell met tout en œuvre pour vous aider à vous sentir en forme, à l’aise dans vos chaussettes et séduits par la qualité des collections de chaussettes de compression.

Les niveaux de compression
Les niveaux de compression vont correspondre au degré de pression exercé de façon graduelle ou dégressive, du pied au mollet. La pression exercée par une chaussette de compression se mesure autour de la cheville selon la norme Afnor G30 102B. Le résultat est exprimé en hecto Pascal (hPa), ou le plus souvent en millimètres de mercure (mmHg).
A chaque catégorie d’affection veineuse chronique correspond une classe de compression recommandée pour ralentir la progression de la pathologie. Un médecin généraliste est à même de prescrire sur ordonnance le niveau de compression le plus adapté. Un pharmacien peut également orienter vers les bons produits de compression, sans recourir à la prescription par ordonnance. Il existe 4 niveaux de compression en fonction de la gravité de la pathologie à traiter :
- La classe 1, entre 10 et 15 mmHg: pour les légères sensations de lourdeur dans les jambes et les petites varicosités ;
- La classe 2, entre 15, 1 et 20 mmHg : lorsqu’il y a présence de varices d’environ 3 mm. Mais également en réponse aux troubles veineux modérés de la grossesse, et en prévention de la thrombose veineuse lors des voyages de longue durée ;
- La classe 3, entre 20, 1 et 36 mmHg : à la suite d’une intervention chirurgicale, pour les varices importantes, pour les thromboses veineuses, les œdèmes chroniques et lymphœdèmes modérés, ou encore les ulcères cicatrisés ;
- La classe 4, supérieur à 36 mmHg : lorsque le patient a syndrome post-thrombotique sévère, ou lymphœdème sévère, ou un ulcère ouvert.